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Les affectations cérébrales de la maladie de Parkinson et leurs impacts

cerveau

La maladie de Parkinson est une affection neurologique dégénérative qui touche principalement la structure du cerveau responsable des mouvements moteurs. Ce trouble complexe et progressif est caractérisé par une privation de dopamine, un neurotransmetteur vital pour le contrôle harmonieux des mouvements corporels. Explorons en détail comment cette pathologie affecte spécifiquement le cerveau.

Découvrez aussi notre guide sur les symptômes du Parkinson chez les personnes âgées

Processus physiopathologique : comprendre la dégénérescence neuronale

La maladie de Parkinson se développe progressivement à mesure que les neurones dopaminergiques dégénèrent. Cela se produit principalement dans une région spécifique du cerveau appelée la substance noire (substantia nigra).

Rôle des neurones dopaminergiques

Les neurones dopaminergiques sont responsables de la production de dopamine, une substance chimique essentielle au bon fonctionnement des circuits neuronaux liés au mouvement. Cette dopamine agit comme un messager entre différentes parties du cerveau afin d'assurer la fluidité et la coordination des mouvements.

  • Production de dopamine : Les cellules nerveuses spécialisées produisent cette substance vitale.
  • Transmission des signaux : Aide à transmettre des signaux entre les ganglions de la base et d'autres régions motrices du cerveau.
  • Mouvements coordonnés : Permet l'initiation et régulation correcte des mouvements volontaires.

Dégénérescence de la substance noire

Dans la maladie de Parkinson, la dégénérescence des neurones dans la substance noire entraîne une réduction significative de la dopamine disponible. Cette carence perturbe sévèrement la transmission de messages critiques relatifs aux mouvements du corps.

Symptômes moteurs : manifestations physiques et implications

La diminution des niveaux de dopamine provoque une série de symptômes moteurs spécifiques. Ces symptômes varient en intensité et peuvent s'aggraver avec le temps.

Tremblements

Les tremblements constituent souvent le premier et le plus reconnaissable symptôme de la maladie de Parkinson. Ils commencent généralement dans une main avant de se propager aux autres membres et parfois même au visage.

Caractéristiques des tremblements :

  • Au repos : Les tremblements apparaissent surtout lorsque les muscles sont au repos.
  • Unilatéraux : Souvent initialement limités à un côté du corps, avant de s'étendre.
  • Sensibilité au stress : Amplifiés par des situations de stress ou de fatigue.

Rigidité musculaire

La rigidité musculaire est un autre symptôme majeur, caractérisé par une résistance accrue au mouvement passif des articulations.

  • Raideur des membres : La raideur peut affecter les bras, les jambes et le tronc.
  • Amplitudes de mouvement réduites : Limite considérablement les amplitudes de mouvement.
  • Douleurs musculaires : Parfois associée à des douleurs diffuses dues à la contraction constante des muscles.

Bradykinésie et akinésie

La bradykinésie désigne un ralentissement général des mouvements, tandis que l'akinésie fait référence à l'absence complète de mouvement. Ces symptômes touchent diverses activités quotidiennes.

  • Gestes quotidiens : Difficultés à effectuer des tâches simples comme boutonner une chemise.
  • Expressions faciales : Réduction des mimiques, entraînant un masque parkinsonien.
  • Marche : Démarche traînante et hésitations fréquentes appelées freezing.

Impact cognitif et mental : altération des fonctions non-motrices

Outre les symptômes moteurs, la maladie de Parkinson peut également avoir une incidence importante sur les capacités cognitives et la santé mentale.

Déclin cognitif

Bien que moins visible que les symptômes moteurs, le déclin cognitif est un aspect crucial de la maladie de Parkinson.

  • Mémoire : Problèmes de mémoire à court terme et oublis fréquents.
  • Prise de décision : Difficultés à planifier et organiser des tâches complexes.
  • Fonctions exécutives : Altération de la capacité à résoudre des problèmes et gérer plusieurs tâches simultanément.

Dépression et anxiété

Les troubles de l'humeur, y compris la dépression et l'anxiété, sont courants chez les personnes atteintes de Parkinson.

  • Humeur dépressive : Sentiments persistants de tristesse et de découragement.
  • Anxiété : Épisodes de peur intense ou de panique sans raison apparente.
  • Isolement social : Tendance à se retirer et limiter les interactions sociales.

Dysfonctionnement autonomique

Le dysfonctionnement du système nerveux autonome peut amener divers autres symptômes non-moteurs :

  • Problèmes digestifs : Constipation chronique due à une lenteur du péristaltisme.
  • Hypotension orthostatique : Chutes de tension artérielle lors du changement de position.
  • Problèmes urinaires : Difficulté à uriner ou urgent besoin d'uriner fréquemment.

Options thérapeutiques : gestion des symptômes et qualité de vie

La prise en charge de la maladie de Parkinson vise principalement à atténuer les symptômes et améliorer la qualité de vie des patients. Divers traitements médicaux et approches complémentaires peuvent être envisagés.

Traitements médicamenteux

Les médicaments restent l'une des interventions principales pour gérer les symptômes de la maladie de Parkinson.

  • Lévodopa : Le traitement le plus courant, transformé en dopamine dans le cerveau.
  • Agonistes dopaminergiques : Imitent les effets de la dopamine.
  • Inhibiteurs de la COMT et MAO-B : Empêchent la dégradation de la dopamine.

Thérapies physiques et réadaptatives

Des thérapies physiques peuvent améliorer la mobilité et réduire certains symptômes moteurs.

  • Kinéthérapie : Maintien de la force musculaire et amélioration de l'équilibre.
  • Ergothérapie : Adaptation des tâches quotidiennes pour faciliter la vie quotidienne.
  • Orthophonie : Aide à surmonter les troubles de la parole dus à la dystonie orale.

Stimulation cérébrale profonde

Pour les cas avancés où les médicaments ne sont plus efficaces, la stimulation cérébrale profonde peut constituer une option viable.

  • Introduction d'électrodes : Implantation d'électrodes dans certaines zones du cerveau.
  • Modulation électrique : Stimuli électriques contrôlés pour réguler les fonctions motrices.
  • Personnalisation : Approche ajustée pour répondre aux besoins individuels des patients.*

 

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