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Nouveau traitement prometteur pour la maladie de Parkinson

médecin qui analyse une échographie

 

La maladie de Parkinson est un trouble neurodégénératif progressif qui affecte des millions de personnes dans le monde. Depuis des décennies, les chercheurs cherchent à comprendre ses mécanismes et à développer des traitements efficaces pour améliorer la qualité de vie des patients. Récemment, un nouveau traitement prometteur a attiré l'attention de la communauté médicale.

Cet article explore les avancées récentes dans le traitement de cette maladie.

Découvrez aussi notre article sur comprendre facilement la maladie de Parkinson.

Comprendre la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson se caractérise par une perte progressive des neurones producteurs de dopamine situés dans une partie du cerveau appelée substancia nigra. Cette dégénérescence entraîne divers symptômes moteurs et non-moteurs qui compromettent la qualité de vie des patients.

Symptômes principaux

Les symptômes moteurs incluent :

  • Tremblements au repos
  • Bradykinésie (lenteur des mouvements)
  • Rigidité musculaire
  • Instabilité posturale

Les symptômes non-moteurs peuvent inclure :

  • Dépression
  • Anxiété
  • Troubles du sommeil
  • Dysfonctionnement olfactif

Traitements traditionnels

Les traitements actuels visent principalement à gérer les symptômes plutôt qu'à stopper ou ralentir la progression de la maladie. Les médicaments les plus couramment utilisés incluent :

Lévodopa

La lévodopa est convertie en dopamine dans le cerveau et reste le traitement de référence. Elle est souvent combinée avec des inhibiteurs de la décarboxylase pour augmenter son efficacité et réduire ses effets secondaires.

Agonistes dopaminergiques

Ces médicaments imitent la dopamine en se liant aux mêmes récepteurs neuronaux. Ils comprennent des substances comme le pramipexole et le ropinirole et sont souvent utilisés dès les premiers stades de la maladie.

Inhibiteurs de la MAO-B

Ces inhibiteurs réduisent la dégradation de la dopamine en bloquant l'enzyme monoamine oxydase B (MAO-B). Les exemples incluent la sélégiline et la rasagiline.

Nouveaux développements dans le traitement

Avec les limites des traitements actuels, il y a eu une forte impulsion vers la recherche de nouveaux traitements. Plusieurs voies passionnantes sont actuellement explorées, incluant des approches pharmacologiques et non-pharmacologiques.

Technique de stimulation dopaminergique continue

Une approche innovante récente est la technique de stimulation dopaminergique continue. Contrairement à la méthode conventionnelle de libération intermittente de lévodopa, cette technique permet une libération continue et stable, réduisant ainsi l'incidence des fluctuations motrices et des dyskinésies.

Médicaments en phase d'essais

Plusieurs nouveaux médicaments sont en phase d'essais cliniques. Parmi eux, des composés visant à protéger les neurones restants et à favoriser leur régénération montrent des résultats prometteurs dans les études préliminaires. Par exemple, l'ambroxol, connu pour ses propriétés expectorantes, a montré une capacité potentielle à augmenter les niveaux de GCase, une enzyme déficiente chez certains patients atteints de Parkinson.

Thérapie génique

La thérapie génique émerge comme une option révolutionnaire. Des essais cliniques initiaux indiquent que l'introduction de gènes spécifiques dans les cellules cérébrales peut augmenter la production de dopamine ou protéger les neurones contre la dégénérescence. Un exemple notable est l'approche utilisant le gène AAV-GAD, qui vise à améliorer l'équilibre biochimique dans le cerveau.

Cellules souches

L'utilisation de cellules souches pour remplacer les neurones endommagés représente une autre avenue de recherche importante. Les études expérimentales montrent que les neurones dérivés des cellules souches embryonnaires ou pluripotentes induites peuvent s'intégrer au tissu cérébral existant et restaurer certaines fonctions motrices chez les modèles animaux de la maladie de Parkinson.

cerveau humain

Impact des nouveaux traitements sur la progression de la maladie

Un facteur crucial dans le développement de nouveaux traitements est leur capacité non seulement à soulager les symptômes, mais aussi à ralentir la progression de la maladie. Certaines des méthodes en cours de test prétendent avoir cet effet protecteur à long terme.

Agents neuroprotecteurs

Les agents neuroprotecteurs sont conçus pour protéger les neurones dopaminergiques encore sains d'une dégénérescence ultérieure. Une variété de substances, allant des antioxydants aux modulateurs de voies spécifiques, sont actuellement en cours d’évaluation. Certaines études suggèrent que l'uridine, un nucléoside naturel, pourrait avoir de tels effets protecteurs.

Ciblage des protéines pathologiques

La maladie de Parkinson est souvent associée à l'accumulation anormale de la protéine alpha-synucléine. Des intraveineuses de molécules small inhibitors et des vaccins ciblant l'alpha-synucléine sont en phase d’essai pour ralentir ou arrêter cette accumulation toxique.

Thérapies immunomodulatrices

Les réponses inflammatoires jouent un rôle dans la progression de la maladie de Parkinson. Les thérapies immunomodulatrices cherchent à réguler ces réactions afin de protéger les neurones. Des composés comme le sargramostim montrent une réduction des marqueurs d'inflammation dans les premières étapes des essais cliniques.

Si vous avez appréciez cet article, découvrez aussi notre guide sur le lien entre le sport et la maladie de la Parkinson. 

 

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