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La gonarthrose fémoro-tibiale est une affection touchant l'articulation du genou. Elle se caractérise par une dégénérescence progressive du cartilage, entraînant généralement des douleurs et une diminution de la mobilité.
Aujourd'hui, on fait un tour d'horizon complet sur cette pathologie, ses causes, ses symptômes, son diagnostic et les différentes options de traitement.
Si vous avez un doute, vous pouvez découvrir si vous avez de l'arthrose au genou.
Comprendre la gonarthrose fémoro-tibiale
Appelée aussi arthrose du genou, la gonarthrose fémoro-tibiale est une usure prématurée du cartilage de l'articulation entre le fémur (os de la cuisse) et la partie supérieure du tibia (os de la jambe). Cette usure entraîne une diminution de l'épaisseur du cartilage, rendant les mouvements douloureux et difficiles.
Les différentes formes de gonarthrose
- Gonarthrose fémoro-tibiale médiale : touche surtout la partie interne de l'articulation du genou ; elle est la forme la plus fréquente de gonarthrose.
- Gonarthrose fémoro-tibiale latérale : concerne la partie externe du genou ; moins répandue que la précédente, elle occasionne néanmoins une gêne importante.
- Gonarthrose fémoro-tibiale globale : affecte l'ensemble de l'articulation du genou.
Les facteurs de risque de la gonarthrose fémoro-tibiale
Plusieurs éléments peuvent contribuer à l'apparition d'une gonarthrose fémoro-tibiale, notamment :
- L'âge : le cartilage se fragilise avec le temps, augmentant les risques d'arthrose chez les personnes âgées.
- Le sexe : le sexe féminin est plus exposé que le masculin, en particulier après la ménopause.
- Les antécédents familiaux : certains individus ont une prédisposition génétique à développer une arthrose.
- Les traumatismes et blessures articulaires : un choc violent ou des microtraumatismes répétés peuvent favoriser l'usure du cartilage.
- Le surpoids : un poids élevé exerce une pression supplémentaire sur les articulations, accélérant leur dégradation.
- La pratique intensive d'un sport : certaines activités physiques sollicitent beaucoup les genoux et peuvent provoquer une usure prématurée.
Reconnaître les symptômes de la gonarthrose fémoro-tibiale
Les manifestations cliniques de cette pathologie varient en fonction du degré d'évolution de l'arthrose. Parmi les signes les plus courants, on peut citer :
- Des douleurs : elles surviennent lors des mouvements, surtout lors d'un changement de position prolongée, et sont accompagnées d'une sensation de raideur.
- Un gonflement : il est dû à une inflammation de l'articulation et peut être également associé à un épanchement de synovie (liquide contenu dans l'articulation).
- Une perte de mobilité : limitée au début, elle s'accroît progressivement et limite les activités quotidiennes (marche, montée/descente des escaliers...).
- Des craquements : perçus lors des mouvements du genou, ils peuvent témoigner de la dégradation du cartilage.
Les examens médicaux pour diagnostiquer la gonarthrose fémoro-tibiale
Le diagnostic repose principalement sur l'étude des symptômes et l'examen clinique par un médecin ou un spécialiste comme le rhumatologue. Une imagerie médicale permet d'évaluer l'étendue des lésions articulaires et d'affiner le diagnostic :
- La radiographie : elle montre les atteintes osseuses caractéristiques de l'arthrose (rétrécissement de l'interligne articulaire, ostéophytes, géodes...).
- L'imagerie par résonance magnétique (IRM) : plus précise que la radiographie, elle fournit des images détaillées du cartilage et autres structures articulaires.
Traiter la gonarthrose fémoro-tibiale
Bien qu'il n'existe pas de traitement curatif pour cette affection, plusieurs approches peuvent être mises en œuvre pour soulager les douleurs et freiner l'évolution de l'usure du cartilage :
Mesures hygiéno-diététiques
- Perdre du poids : une réduction pondérale diminue la pression exercée sur les articulations et améliore la qualité de vie.
- Adopter une alimentation équilibrée : privilégier les aliments riches en vitamines, minéraux et acides gras essentiels contribue à préserver le bon état des articulations.
- Pratiquer une activité physique régulière : Contrairement aux idées reçues, une activité physique régulière (marche, course à pied, natation, renforcement) permet de renforcer les muscles, d'assouplir les articulations et donc de réduire les douleurs et symptômes de l'arthrose. Il faut simplement y aller progressivement et savoir écouter son corps et ses douleurs.
Médicaments analgésiques et anti-inflammatoires
L'utilisation de médicaments tels que les antalgiques ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) est recommandée pour maîtriser la douleur. Ils doivent être prescrits par un médecin et leur utilisation doit être adaptée en fonction de la tolérance et des contre-indications éventuelles.
Infiltration d'acide hyaluronique
Injecté directement dans l'articulation du genou, ce traitement vise à lubrifier et hydrater le cartilage. Il peut ainsi soulager temporairement les douleurs et améliorer la mobilité articulaire.
Chirurgie
En cas de gonarthrose fémoro-tibiale avancée ou difficile à gérer par des méthodes conservatrices, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Plusieurs techniques existent :
- Ostéotomie : consiste à corriger l'alignement des os pour répartir de manière plus homogène les charges sur l'articulation.
- Prothèse partielle : remplace les surfaces articulaires usées par des pièces en métal ou en plastique.
- Arthroplastie totale : change l'ensemble de l'articulation pour une prothèse complète, lorsque toutes les structures sont atteintes.
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