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Comprendre et traiter l'arthrose dans le pouce

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L'arthrose est une affection dégénérative des articulations qui touche un grand nombre de personnes à mesure qu'elles prennent de l'âge. L'une des formes les plus handicapantes de cette maladie est la rhizarthrose, qui affecte l'articulation du pouce. Cette affection se caractérise par une dégradation du cartilage reliant la base du pouce au poignet, provoquant douleur et perte de mobilité.

Découvrez aussi notre article sur "comprendre facilement l'arthrose de la main".

Qu'est-ce que l'arthrose du pouce ?

La définition médicale de la rhizarthrose

La dénomination médicale de l’arthrose du pouce est la rhizarthrose. Elle concerne spécifiquement l'articulation carpo-métacarpienne (CMC) du pouce. Cette articulation permet les mouvements essentiels tels que saisir, pincer et attraper des objets. À cause de l'usure du cartilage, ces mouvements deviennent de plus en plus douloureux et difficiles.

Lorsque le cartilage s'érode totalement, les os commencent à frotter directement les uns contre les autres, ce qui peut provoquer encore plus de douleur et d’inflammation. La fréquence de cette affection augmente généralement avec l’âge.

Les symptômes courants

Les personnes souffrant de rhizarthrose ressentent souvent une douleur à la base du pouce, qui peut s'étendre jusqu'au poignet. Les activités quotidiennes comme ouvrir une bouteille ou tourner une clé peuvent devenir extrêmement difficiles. La douleur peut être également accompagnée de raideur et parfois d'un faible gonflement autour de l’articulation touchée.

  • Douleur constante : Accentuation lors des activités nécessitant une force du pouce.
  • Raideur : Difficulté à bouger le pouce selon son amplitude normale.
  • Gonflement : Léger gonflement à la base du pouce.
  • Perte de force : Diminution de la capacité à pincer ou saisir des objets.

Si vous voulez en savoir plus sur ces symptômes, cliquez ici.

Causes et facteurs de risque

Facteurs biologiques

Il existe plusieurs facteurs biologiques qui favorisent l'apparition de la rhizarthrose. Tout d’abord, le vieillissement naturel entraîne une usure progressive des articulations. En effet, environ 10 % des femmes et 4 % des hommes de plus de cinquante ans sont touchés par cette condition.

D'autre part, certaines personnes sont génétiquement prédisposées à développer des problèmes d'articulations. Les antécédents familiaux jouent donc un rôle primordial dans l’apparition de l’arthrose.

Facteurs environnementaux et mécaniques

Outre les causes biologiques, certains facteurs environnementaux accentuent les risques de rhizarthrose. Par exemple, des professions ou loisirs qui sollicitent intensivement le pouce augmentent fortement les chances de développer cette affection. Celles et ceux qui pratiquent régulièrement des sports de raquette, jouent d’un instrument à cordes, ou encore font beaucoup de couture sont les plus exposés.

Des blessures passées articulaires peuvent aussi favoriser la formation d’arthrose prématurée. Une entorse sévère mal réparée ou des microtraumatismes répétés altèrent progressivement le cartilage.

Diagnostic de la rhizarthrose

Consultation médicale et examens

Le diagnostic de la rhizarthrose commence traditionnellement par une consultation médicale où le professionnel de santé évalue les symptômes présentés par le patient. Une attention particulière est donnée aux douleurs localisées à la base du pouce. Ensuite, il pratique des tests physiques pour évaluer la mobilité de l'articulation concernée.

Des radiographies sont fréquemment utilisées pour confirmer le diagnostic. Elles permettent de visualiser l’état de l’articulation et de vérifier l’érosion du cartilage. Dans certains cas, une IRM peut être nécessaire pour compléter l’examen.

Différenciation avec d'autres affections

Il est essentiel de différencier la rhizarthrose d'autres affections ayant des symptômes similaires telles que la tendinite ou la synovite. Le médecin doit s'assurer que la douleur n'est pas due à une inflammation des tendons ou à une autre pathologie. Ces distinctions sont cruciales car elles déterminent l’approche thérapeutique appropriée.

Traitements de la rhizarthrose

Approches non chirurgicales

Il existe diverses méthodes non chirurgicales pour soulager la douleur et ralentir la progression de la rhizarthrose. Parmi celles-ci, on trouve :

  • Médicaments anti-inflammatoires : Utilisés pour réduire l'inflammation et la douleur.
  • Orthèses : Appareils qui immobilisent le pouce et réduisent la tension sur l'articulation.
  • Thérapie physique : Exercices spécifiques pour maintenir la mobilité et renforcer les muscles entourant l’articulation.
  • Injections de cortisone : Réduisent temporairement l'inflammation mais ne doivent pas être utilisées trop fréquemment.

Ces traitements de la rhizarthrose peuvent considérablement améliorer la qualité de vie des patients. Cependant, ils ne guérissent pas l’affection, ils se contentent de gérer les symptômes.

Options chirurgicales

En cas de douleur persistante malgré les traitements conservateurs, la chirurgie peut être envisagée. Différents types d'interventions existent :

  • Trapezectomie : Retrait du trapèze, un petit os de l’articulation CMC.
  • Arthroplastie : Remplacement de l’articulation par une prothèse artificielle.
  • Ostéotomie : Réalignement des os pour diminuer la charge sur l’articulation endommagée.

Ces interventions visent à réduire les douleurs et à restaurer, autant que possible, la fonction du pouce. En général, une période de réhabilitation importante est nécessaire pour retrouver la pleine utilisation du pouce après toute opération.

Retrouvez aussi notre article sur l'opération de la rhizarthrose en cliquant ici.

La prise en charge au quotidien

Adaptations ergonomiques

Pour celles et ceux vivant avec la rhizarthrose, il est essentiel de faire certaines adaptations afin de minimiser la surcharge sur l'articulation du pouce. Des modifications simples comme utiliser des outils spéciaux qui évitent les efforts intenses peuvent être très bénéfiques.

Par exemple, opter pour des poignées épaisses sur les ustensiles de cuisine ou des stylos ergonomiques réduit la tension appliquée sur le pouce. Éviter les activités exigeantes répétitives est également recommandé.

un médecin et son patient

Exercices et étirements

Enfin, intégrer des exercices spécifiques et réguliers dans sa routine quotidienne aide à maintenir la flexibilité et la force articulaire. Voici quelques exemples pratiques :

  • Étirements doux : Pour augmenter l’amplitude des mouvements.
  • Renforcement musculaire : Utilisation de bandes élastiques pour renforcer les muscles stabilisateurs.
  • Mobilité articulaire : Flexions et extensions contrôlées du pouce pour préserver la souplesse.

Ainsi, bien que la rhizarthrose puisse sérieusement affecter la qualité de vie, une combinaison judicieuse de traitements médicaux, adaptations ergonomiques et exercices adaptés permet de vivre au mieux avec cette condition.

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